Vous le savez peut-être, le sucre en excès est mauvais pour la santé. Mais saviez-vous que les sucres cachés dans les aliments transformés sont responsables d'une véritable catastrophe sanitaire ?
Source : Wikimedia
- Chérie, passe-moi le sucre, s’il te plaît.
- Il est dans les petits pois de la boîte !
- Tu as besoin d’un appareil auditif ! Je te demande le sucre !
- Oui je te confirme, dans les petits pois, le sucre tu trouveras. Il y en a presque 6 grammes pour 100 grammes. Donc tu en as déjà assez mangé. Ce n’est pas très bon pour ton diabète, tu sais.
- Ah, bon ? Moi qui pensais les petits pois inoffensifs ! Comment va-t-on faire ?
- Les petits pois du jardin, oui. Les petits pois cuisinés qui vont en boîte, non.
Une récente étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) confirme que 77 % des 54 000 aliments transformés analysés entre 2008 et 2020 contiennent du sucre ajouté, et pas seulement dans les produits sucrés !
Or l’Anses préconise de limiter les apports de sucres à 100 grammes par jour pour les adultes, à 60g pour les enfants de 4 à 7 ans, et à 75g pour ceux de 8 à 12 ans. Des seuils régulièrement dépassés par toutes les tranches d'âge, avec diverses conséquences. La consommation élevée de sucres sur le long terme est associée à des risques de surpoids, d’obésité, de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires, et même de certains cancers.
Les produits transformés cachent également une flopée de conservateurs et d'additifs dont les effets se cumulent. Une étude de grande ampleur a même établi un lien entre la surconsommation de produits transformés et une hausse de 21 % du risque de décès, toutes causes confondues. Pour la Food and Agriculture Organization des Nations-Unies, le coût sanitaire caché d'une mauvaise alimentation se monterait à 8 000 milliards de dollars !
Il existe certainement des règles plus strictes à imposer aux industriels pour réduire les coûts de santé induits par ce type de nourriture. L’État dépense au moins 19 milliards d’euros par an pour soigner des maladies liées à la malbouffe et à dépolluer les contaminations aux pesticides.
Une partie de la solution nous appartient : changer nos modes d’alimentation c’est reprendre en main notre santé. Revenir aux bases : une alimentation simple, non transformée, locale et de saison. Et pleine de saveurs.
Ah l’endive, dont les enfants détestent l’amertume ! Pourtant, le chicon comme on l’appelle dans le Nord de la France et en Belgique, cache beaucoup de qualités. D’abord celle de fournir un produit frais dans notre alimentation, en automne et en hiver. Son mode de culture par forçage des racines dans l’obscurité la met à l’abri du froid. Et explique la couleur blanche de ses feuilles.
Ensuite, mine de rien, l’endive contient beaucoup d’eau, est riche en vitamines B9, en oligo-éléments et en minéraux. Elle est très peu calorique et riche en fibre.
La France est le premier producteur mondial d’endives 🐓 avec 160 000 tonnes cultivées chaque année.
Son goût a évolué depuis son arrivée sur les marchés à la fin du XIXe siècle. Bonne nouvelle pour les enfants, son amertume a diminué, sans perdre ce qui lui donne son petit goût unique.
En salade, fraîche ou cuite, même en soupe, on peut l’accommoder de nombreuses façons. Même si les fameuses “endives gratinées au jambon” sont un classique délicieux, innovez et variez les plaisirs.
❇️ Voir la recette de Tatin aux endives
🥗 Popularisée sur TikTok, la Dense Bean Salad est devenue une référence en matière de repas sain, équilibré et facile à réaliser.
👍 Découvrez les 16 tendances alimentaires pour 2025 de cette étude du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Bonne nouvelle, le faire soi-même, le souci du gaspillage, la proximité de la production ou la transparence de l’information, sont des valeurs qui montent.
🧀 La saison des raclettes revient ! Pas très diététiques, elles peuvent l’être un peu plus (et bien meilleures) si on choisit des charchuteries et des formages de qualité. Et des fromages moins gras.
🍏 C’est pas une bonne idée ça ? Deux chefs cuisiniers sont intervenus dans une école, avec les enfants, pour réaliser quatre recettes à base de pomme.
🍲 Envie de renouveler vos idées de repas ou de snacks ? Essayez ces recettes de la cuisine juive tunisienne comme le hailem, une soupe à base d’un mélange étonnant de pâtes maison et de légumes secs.
“Mangez des pommes” clamait en 1995 la marionnette de Jacques Chirac aux Guignols de l’info, sur Canal+.
Les 283 habitants de Champfrémont, petit village situé au pied du mont des Avaloirs en Mayenne, peuvent en manger quasiment à volonté grâce au verger conservatoire créé par la commune. Et surtout, ils peuvent tester différents goûts. En accès libre, c’est un spot idéal pour un pique-nique et surtout pour venir ramasser quelques pommes, de façon raisonnable, pour que le plus grand nombre puisse en profiter.
Plus de 200 variétés poussent dans ce dans ce verger conservatoire : 75 variétés de pommes à cidre, 61 de pommes à couteau, 69 de poires à Poiré et 40 de poires à couteau. C’est en effet l’un des objectifs d’un verger conservatoire : faire revivre les variétés anciennes de fruits et préserver un patrimoine végétal unique. L’occasion de découvrir des types de pommes quasi inconnues comme “la Reinette étoilée” ou “la Rousse de Sarthe”. Un vrai îlot de biodiversité qui ne fut jamais traité chimiquement depuis sa création en 1992, mais labellisé bio seulement en 2019.
Au-delà de la conservation, ce verger est un lieu de transmission de savoir-faire. Des ateliers permettent aux visiteurs d'apprendre les gestes de greffage et d'entretien, essentiels pour perpétuer ces variétés. Ces rencontres sensibilisent également les participants aux enjeux écologiques, tels que l’adaptation au changements climatiques et l'importance de la biodiversité pour les écosystèmes locaux. À travers ces initiatives, le verger de Champfrémont est un modèle de préservation active, susceptible d’inbspirer les générations futures à adopter des pratiques agricoles durables et respectueuses de la nature.
La sainte Catherine approchant à grands pas, c’est l’occasion de planter des pommiers chez vous, dans votre commune ou dans votre entreprise. Car, en chacun de nous, doit sommeiller un Jacques Chirac, grand adorateur de la pomme.
Encore peu connus du public, les PFAS sont des substances chimiques omniprésentes, responsables d’une pollution invisible et quasi indestructible. Malheureusemen, ces polluants sont présents dans beaucoup de nos produits et ustensiles du quotidien, comme les poëles anti-adhésives.
Un podcast de la Terre au carré sur France Inter pour mieux comprendre l’action de ces “polluants éternels”.
Vous avez envie de manger une pomme dans la journée ? Ne vous laissez pas terroriser par tous les donneurs de conseils. Bien vu.
Alexis Thiebaut est un infatigable dénicheur et testeur de restaurants. Il y en a de toutes les cuisines du monde, ou presque, pour tous les goûts et pour tous les budgets. Un seul problème : son terrain de chasse est uniquement parisien.
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